Empreinte Digitale obtient le label Numérique Responsable de Niveau 2

Image décorative, informations reprises dans le titre.

Les collaborateurs d’Empreinte Digitale sont heureux de rejoindre la communauté des organisations ayant obtenu le Label Numérique Responsable de Niveau 2 ! Construit par l’Institut du Numérique Responsable (INR) et porté par Lucie, ce label exigeant représente une démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale du numérique. Notre équipe vous présente les enjeux de cette labellisation et les changements concrets attendus.

Après Lucie, pourquoi un nouveau label ?

Depuis 2018, Empreinte Digitale est labellisée Lucie ISO 26000, garant de notre engagement en matière de responsabilité sociétale. Pour Karine Cloarec, responsable administrative et financière, la labellisation Lucie avait tout d’abord permis de structurer une démarche: “Avant, certains salariés faisaient des actions RSE dans leur coin, aujourd’hui les choses sont plus ordonnées, ça touche tous les domaines d’activité, tous les pôles de l’entreprise”. Structuration, mais aussi diversification des actions et expertise des salariés pour Rodrigue Franco, directeur général : “Lucie permet d’avoir un regard extérieur de contrôle qui t’impose d’avancer sur des sujets que tu aurais tendance à passer au second plan car ils ne sont pas prioritaires d’un point de vue production. Lucie nous a aussi permis de monter en compétence sur la RSE, grâce notamment aux programmes de formation et aux échanges avec la communauté”.

La labellisation Lucie a déjà permis à Empreinte Digitale d’avancer en profondeur sur le volet numérique responsable, aujourd’hui au cœur de notre activité note Rodrigue : “la RSE devient diffuse dans l’entreprise, la stratégie globale et la RSE fusionnent. Par exemple : oui on va faire du développement sur-mesure, mais responsable, éco-conçu et accessible !”. Le Label Numérique responsable nous permet aujourd’hui de compléter notre approche RSE en approfondissant nos activités autour du numérique. Pour Yves-Gaël Chény, responsable du pôle datacenter : “Notre baseline étant Créateur de vos solutions numériques responsables, c’était une évidence d’aller vers la labellisation Numérique Responsable. Cela montre qu’on a déjà atteint un certain niveau d’exigence, et de le faire valider de façon externe et objective.”

Stratégie et gouvernance

Le Label Numérique Responsable est construit autour de grands axes stratégiques permettant d’aborder tous les aspects du numérique responsable. Le premier axe est celui de la stratégie et de la gouvernance de l’entreprise. Grâce à la labellisation Lucie, le numérique responsable est déjà intégré dans notre stratégie globale. Pour aller plus loin, “Notre chantier sur cet axe est de trouver les indicateurs de suivi pertinents, les mettre en place et modifier concrètement notre tunnel de production, tout en fournissant ces indicateurs à nos clients.”  indique Rodrigue Franco.

Des produits accessibles et éco-conçus

Si nos équipes sont aujourd’hui formées sur les différentes composantes du numérique responsable, il nous reste encore du travail ! L’accessibilité est bien ancrée dans nos process, mais l’éco-conception est un sujet récent, nous devons encore améliorer nos méthodes pour accompagner nos clients de la conception à l’hébergement. Il y a aussi un enjeu important en termes de livrables pour nos clients, comme le souligne Rodrigue Franco : “c’est important de prouver au client qu’il y a un vrai gain en termes d’impact environnemental ! Pour arriver à faire ça, on doit pouvoir mesurer, comparer. Les indicateurs sont donc fondamentaux pour prouver que ce n’est pas du greenwashing.”

Le cycle de vie : une analyse complète

Dans une logique de numérique responsable, l’analyse du cycle de vie est primordiale. Cela va permettre de tenir compte de tous les impacts, de la phase de conception jusqu’au démantèlement du produit ou du service. Pour la partie hébergement par exemple, Yves-Gaël Chény détaille : “On pourrait se concentrer sur la consommation énergétique d’un datacenter, mais ce serait oublier bon nombre d’impacts ! La fabrication des composants comme les batteries des onduleurs, l’artificialisation des sols, les transports… L’analyse du cycle de vie permet de prendre de la hauteur et de tenir compte de tous les enjeux environnementaux et sociétaux comme l’utilisation de métaux rares, le droit du travail, la consommation de ressources comme l’eau…”

Dans le cadre de la labellisation NR, nous nous sommes engagés à aller plus loin dans cette analyse, que ce soit pour nos propres équipements informatiques, nos produits web ou nos datacenters : Nous avons beaucoup d’actions en cours mais nous sommes très perfectibles sur la partie formalisation. Nous avons par exemple fait le choix du matériel reconditionné et réparable pour les équipements des collaborateurs mais nous devons maintenant créer des registres pour apporter une meilleure traçabilité et lisibilité à cet impact. Cela passe notamment par le fait d’interroger les fournisseurs sur leurs approvisionnements, leurs pratiques.”

Contribution open source

Impliquer toutes les parties prenantes est l’une des composantes d’une démarche RSE. Le Label Numérique Responsable a cette même vertu et une bonne partie des actions nécessitent d’impliquer l’écosystème. Cela se concrétise par exemple à travers le soutien de l’essor des services numériques transparents. Nous sommes ainsi engagés dans différentes associations comme ADN Ouest, l’APRIL et les Dirigeants Responsables Anjou Maine.

Notre plan d’actions implique également d’organiser un évènement autour de l’accessibilité numérique impliquant d’autres acteurs de notre écosystème. L’objectif est d’offrir à la communauté un outil plus accessible, en open source comme nous avions pu le proposer avec Orejime, un gestionnaire de cookies accessible.

L’implication indispensable des salariés

Pour Rodrigue France : “Le numérique responsable, comme la RSE, ne doit pas rester au niveau de la direction et de la stratégie. Pour un impact au quotidien, il est important que les pratiques et les connaissances se diffusent auprès de tous les collaborateurs d’Empreinte Digitale. Nous avons prévu à ce titre l’organisation d’une fresque du numérique, qui permettra même à tous les salariés, y compris les fonctions support, d’être sensibilisés aux impacts du numérique. Pour monter en compétences, nous avons également choisi de faire passer le MOOC de l’INR (formation certifiante en ligne aux grands enjeux du numérique responsable) à l’ensemble des collaborateurs. 

Comme Lucie ISO 26000, le Label Numérique Responsable permet d’avoir un plan d’actions clair et stimulant sur des projets souvent complexes. Pour Rodrigue Franco : “Cela nous permet d’avancer et de prouver à l’externe, via un audit externe, qu’on est vraiment engagés ! L’enjeu de labellisation est fort : comment prouver aux clients et aux collaborateurs qu’on est sincère et que ce n’est pas qu’une action de communication ? Ils ont besoin d’un plan clair, consultable, puis de vivre au quotidien nos engagements et l’évolution de l’entreprise”.