Baromètre social : prendre soin de ses collaborateurs

Ce mois-ci, nous avons sollicité nos collaborateurs pour répondre, pour la première fois, à notre tout nouveau baromètre social. Au cœur de notre plan d’actions Lucie, ce baromètre est l’outil RH idéal pour mesurer le bien-être au travail et surtout le préserver ! On vous explique pourquoi et comment.

Un baromètre social, c’est-à-dire ?

Un baromètre social est un outil de mesure précieux pour évaluer l’état d’esprit des collaborateurs en interne. Que ce soit en termes de qualité de vie au travail ou de perception de l’organisation de l’entreprise, les thématiques abordées par le baromètre social peuvent être variées ou très ciblées. Un seul objectif : établir un diagnostic annuel du bien-être des forces vives. L’enjeu principal étant d’identifier ce qui fonctionne bien et les facteurs d’insatisfaction, pour y remédier de façon efficace. Comme le précise Aude Pichard-Thibeau, Responsable des Ressources Humaines de la CCI Maine et Loire : “Mettre en place un baromètre social, c’est objectiver la satisfaction des collaborateurs et se donner des moyens d’agir par rapport à cette situation clarifiée.” 

Le baromètre social est un questionnaire, rempli de façon anonyme pour que chacun puisse s’exprimer librement. Après avoir défini un socle de questions à envoyer chaque année, il ne reste plus qu’à lancer le baromètre, en communiquant auprès des collaborateurs pour recueillir un maximum de réponses !

S’engager pour le bien-être des salariés

La mise en place d’un baromètre social n’est pas anodin. Surtout à l’heure où la plupart des professionnels déclarent que la qualité de vie au travail guide leur choix d’entreprise. Cette tendance s’est d’ailleurs renforcée avec le confinement : depuis mai 2020, 92% se disent sensibles aux valeurs et à l’éthique de l’entreprise. Un tel engagement fidélise les collaborateurs et contribue à attirer de nouveaux talents : il y a donc tout à gagner à prendre des nouvelles de ses équipes ! Pour Aude Pichard-Thibeau “la première partie prenante de l’entreprise, ce sont ses collaborateurs. Ils sont sa valeur intrinsèque et ce sont eux qui confèrent des qualités d’adaptation, dans le contexte incertain que nous vivons. Cette partie prenante est donc plus que jamais au cœur de l’attention dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), qui prend en compte la qualité de vie au travail.”

En outre, ce type de démarche resserre les liens du collectif, qui est, rappelons le, la première richesse de l’entreprise. Le partage des résultats du baromètre avec les collaborateurs est essentiel et témoigne de la prise en compte du ressenti en interne.

Et concrètement chez Empreinte Digitale ?

Les collaborateurs d'Empreinte Digitale, en plénière, écoutent une présentation.

© Empreinte Digitale

Le processus de création

Chez Empreinte Digitale, le baromètre social est au cœur de notre plan d’actions de labellisation Lucie. Depuis fin 2017, nous sommes investis dans une démarche d’entreprise responsable, construite autour de trois axes majeurs : le numérique responsable, l’ancrage territorial et la qualité de vie au travail.

Notre engagement dans la RSE s’est accéléré, en grande partie au contact de la CCI de Maine et Loire, un de nos partenaires, alors déjà labellisé Lucie. C’est donc tout naturellement que nous nous sommes appuyés sur leur expérience pour créer notre baromètre social, comme le souligne Aude Pichard-Thibeau : “Nous avons eu plusieurs échanges nourris [avec Empreinte Digitale] sur la mise en place du baromètre social. Il y avait vraiment une volonté de créer un outil producteur de sens. Chez Empreinte Digitale, il n’était pas question d’avoir un outil “tout prêt” ; il y a eu une réflexion pour adapter le baromètre, en répondant aux attentes du comité RSE et du comité RH. La mise en place du baromètre social s’est vraiment faite dans une logique d’adaptation, pour en tirer le meilleur.”

En interne, notre comité RSE souhaitait évaluer le bien-être des collaborateurs. Ce sont Adeline Talvast, Karine Cloarec et Véronique Lefèvre-Toussaint, qui ont porté le projet et travaillé à sa mise en place : des thématiques abordées, en passant par la rédaction des questions, et le choix des échelles de valeurs.

Un exercice complexe, notamment pour choisir les questions, comme le précise Véronique Lefèvre-Toussaint : “La mise au point du questionnaire a pris pas mal de temps. En effet, une fois définies et soumises aux collaborateurs, les questions ne peuvent plus être modifiées, sinon on ne pourrait plus comparer et analyser les évolutions d’une année sur l’autre.” L’anonymisation la plus parfaite était également de rigueur : “Avant de soumettre le questionnaire à l’ensemble de l’équipe, nous l’avons fait tester à trois personnes afin qu’elles puissent donner leur avis. C’est ainsi que nous avons supprimé des questions qui auraient pu permettre, par croisement, d’identifier tel ou tel collaborateur. La garantie de l’anonymat est importante pour que chacun puisse s’exprimer,” précise Véronique. Un constat partagé par Adeline Talvast qui voit le baromètre comme l’outil parfait “pour que chaque salarié puisse exprimer son ressenti, librement, sur les différents aspects de la vie chez Empreinte Digitale”. “Avec le baromètre, chaque avis compte” souligne Adeline.

Notre outil du bien-être au travail

L'équipe Empreinte Digitale joue au babyfoot en salle de pause

© Empreinte Digitale

Notre baromètre social, c’est une série de 52 questions classées par catégories : les conditions de travail, les relations de travail, mais aussi le fonctionnement général de l’entreprise, et les perspectives individuelles. Cette année, nous avons également ajouté une partie dédiée au COVID. Plus concrètement, voici quelques exemples de questions : “Je me sens bien chez Empreinte Digitale”, “Je suis satisfait·e de mon environnement de travail”, “Mes échanges avec le management se passent bien”… Envoyé aux collègues avec un minimum d’ancienneté dans l’entreprise, à la même période tous les ans, le baromètre mesure d’une année sur l’autre les évolutions. Impulsée par le comité RSE, cette mission est maintenant gérée par le comité social et économique (CSE) et le comité RH ; ils peuvent ainsi voir ce qui fonctionne (ou pas), réfléchir à un plan d’actions adéquat et proposer un calendrier adapté pour planifier la mise en œuvre.

Chez Empreinte Digitale, nous pensons collectif ; notre organisation en SCOP (société coopérative et participative) en témoigne. Aussi, le Comité Social et Économique analyse les résultats du baromètre puis met à disposition du comité RH un compte-rendu détaillé. Ce même compte-rendu est ensuite traduit en plan d’actions, partagé avec l’ensemble des collaborateurs.

L’impact du baromètre social se mesure dans le temps, comme il est envoyé chaque année. Il faudra donc attendre les résultats détaillés du baromètre de l’année prochaine pour évaluer l’efficacité du plan d’actions mis en place. Autant de chances d’améliorer le bien-être au travail !